Avant de se lancer dans l’exécution d’une combinaison, il faut bien visualiser la position finale car il n’est pas impossible que l’adversaire, qui récupère le trait, n’ait pas à son tour une combinaison gagnante…
Ce chapitre est consacré aux pièges, des plus simples aux plus subtils.
Toutes les combinaisons présentées dans les chapitres précédents sont susceptibles de donner lieu, après les bouleversements qu’elles engendrent, à des pièges.
Coup perdant
Les combinaisons, notamment celles qui permettent l’obtention d’une dame ne sont pas toujours gagnantes…
Dans cet exemple (voir diagramme) les blancs laissent un coup de dame, que les noirs exécutent…
Mais après la constitution du crochet, la dame noire est capturée obligatoirement… et les blancs ont gagné un pion.
Coup et contre-coup
L’adversaire peut très bien avoir volontairement laissé une combinaison, qui sera suivie par un contre-coup.
Aussi avant de l’exécuter, mieux vaut s’assurer qu’il n’y aura pas de surprise désagréable.
Dans cet exemple (voir diagramme) les blancs laissent un coup direct, que les noirs exécutent…
Et les blancs répliquent par un coup de dame…
Coup, contre-coup et contre-contre-coup
Il n’est pas impossible non plus qu’après un contre-coup, une nouvelle combinaison se présente.
Bien que rarissime, ce genre de suite est souvent fatale, de par l’importance du matériel qui disparaît du damier, et par le choc psychologique ressenti par « l’arroseur arrosé ».
Exemple (voir diagramme). Les blancs exécutent un gain de pion direct…
…suivi par un contre-coup à dame…
…et conclu par un passage à dame.